Kompong Cham

Voyage dans un mini van quelque peu surchargé mais ça n’inquiète personne. Le point positif c’est qu’il nous dépose en plein centre et juste à côté des guest sur le bord du Mékong. Nous en trouvons une, pas vraiment reluisante, mais elle ne coûte que 6$ alors nous ne faisons pas les difficiles.

Vue de la chambre


Autour de Kompong Cham : Une fois n’est pas coutume, nous louons un scooter (chez un français pas vraiment sympa, heureusement que ça femme compense !) 



Nous partons donc sur des petits chemins dans la campagne sur les bords d’un affluent du Mékong, le Tonlé Toch. Pas de touristes à l’horizon et ça fait du bien !








Nous mettons du temps à les trouver mais nous y arriverons avec un peu d’insistance :
*Le Vat Maha Leap : dernière pagode en bois du pays, bien qu’elle soit chargée d’histoire en lien avec la période khmer rouge, nous n’accrochons pas plus que ça.



*Prey Chung Kran : petit village de la province de Kompong Cham, plutôt très bien caché. Nous avons demandé notre chemin plus de 10 fois pour y accéder. Il se situe sur les berges du fleuve et la plupart des maisons possèdent un métier à tisser pour fabriquer les fameux krama traditionnels. Devant certaines maisons, les fils de coton teintés ou naturels sont en train de sécher. Nous nous arrêtons devant une maison sur pilotis où une dame est en train de tisser (sous la maison). Elle nous montre avec plaisir et un peu de timidité son travail.





*Les adorables maisons qui bordent la rivière.


*Les "champs" de nénuphars: une fois la fleur fanée, il ne reste que la partie verte (à gauche sur la photo). Celles-ci sont ramassées et vendues. A l'intérieur il y a des graines que l'on peut manger. C'est plutôt bon!



*Phnom Pros et Phnom Srei : deux collines à quelques kilomètres de Kompong Cham, celle des hommes et celles des femmes. Selon une légende locale : « Un enfant, éloigné de sa famille dès son plus jeune âge, revient dans son village à l'âge adulte et s’éprend de sa propre mère. Il lui demande sa main. Pour éviter un tel destin, sa mère lui propose un marché : sa propre équipe, composée de femmes, affrontera l’équipe du fils constituée d’hommes. Si, à l’aube, les femmes ont réussi à bâtir une montagne plus élevée que celle des hommes, la mère ne donnera pas sa main. Au cœur de la nuit, les femmes allument un immense feu dont les flammes s’élèvent dans le ciel. Les hommes, prenant cette lumière pour le lever du soleil, posent leurs outils, laissant ainsi la victoire aux femmes. »

Escalier qui monte à la colline des femmes

La colline des hommes

Le stupa de la colline des femmes



*Le pont en bambou qui va sur Koh Paen : dommage que les berges soient jonchées de détritus.




La balade en campagne était chouette, vraiment hors des sentiers  battus ; tellement que nous n’avons rien trouvé pour manger… Régime pain blanc et eau minérale car Olivier a trouvé une maison qui vendait du pain, cependant la dame ne parlait pas anglais et n’avait pas de monnaie donc la transaction était compliquée. Au final, deux petites baguettes pour se caler un peu, dont une gratuite car la dame n’avait pas la monnaie et que nous lui faisions pitié !